Jeudi 3 juin 2010 à 17:00
Tu me restitues plus vraie que moi.
Si je regarde un coquelicot, c'est un baiser.
Je suis allée aimer au milieu de toi c'est endroit retenu encore.
Nous allons nous marier puisque tu veux.
Je t'aime énormément l'énormité que tu me donnes ricoche en moi comme une balle perdue, je suis impossible à aimer si énormément.
Cinq minutes après me dire je t'aime, je voudrais déjà que tu m'aimes plus qu'avant.
Oui tu étais beau très beau, la lumière de tes yeux, je n'avais pas vu encore à quel point la lumière de tes yeux.
Tu me dis je suis étincelé. Je te vois demain, je te vois si bien.
Tu me demandes si ça existe d'autres mots pour dire je t'aime.
Répondre qu'il n'y a pas d'autre mots que ceux là entrain d'être dits par toi.
Répondre que le poète ne remplace pas les mots par d'autre mots.
Ta main même quand tu es parti, elle ne m'a pas quittée.
Ton sexe encore un peu caché, ton sexe que je te demande de m'accorder.
Tu vois les maisons derrières les bois, il y en a une pour nous.
Je voudrais qu'elle soit petite et que tu l'ouvres avec le gout d'avant et d'après l'amour et qu'elle nous suive le long du fleuve jusqu'a l'abandon.
Lhommequicompte
Journal un peu vrai
[ Isabelle Pinçon ]